Soirée de lancement du journal Après la révolution : Santé publique
Le 23 novembre 2019, à l’occasion du centenaire de la lettre inaugurale de Bruno Taut de la correspondance dite de la “Chaine de verre”, Après la révolution a organisé une soirée de lancement du numéro 1 du journal.
Ce lancement a été l’occasion d’un Bal Marxé au café le Méliès de Saint-Etienne avec la participation des disques jockeys Pouple (musique révolutionnaire), Del.duc (ambiant post-industrielle) et Sun Factory (house engagée).
La soirée a aussi été l’occasion de l’inauguration symbolique de Bar marxiste d’après la révolution et de la découverte des très attendus : MAOjito – MARXtini – TROTSKyr. Un grand merci à Jeremy pour avoir su donner corps à ses coktails.
Tout ceci n’etait qu’un échauffement.
MODES DE PRODUCTION DU JOURNAL APRÈS LA RÉVOLUTION
Impression et assemblage :
Journal Marxiste, Après la révolution travaille sur ses modes de production. Ce journal est imprimé sur du matériel RISO acheté par l’association Après la révolution basée à Saint-Etienne. Ce matériel permet l’impression à froid, en limitant au maximum le déplacement des 90 ramettes A3 nécessaires à la réalisation des 300 exemplaires de ce numéro. L’ensemble des numéros, impression, assemblage et reliure, est réalisé de manière bénévole par le comité de rédaction dans les locaux de l’association.
Économie :
La totalité des bénéfices est réinvestie dans les numéros consécutifs avec pour objectif de pouvoir dès le numéro 2 rémunérer le travail de graphisme réalisé bénévolement pour le numéro 0 et le numéro 1. L’objectif à court terme est de pouvoir rémunérer les auteur·es ainsi qu’un affinage du travail de traduction mené de manière bénévole par le comité de rédaction.À long terme, l’objectif est de pou-voir salarier une personne à plein temps pour les divers projets de l’association et la supervision de la production du journal.
Forme et format :
Le mode d’impression, le format A3, son assemblage par agrafage, la quantité d’articles, la périodicité annuelle, l’envoi postal en dépôt constituent une forme pensée pour ne pas participer autant que possible de l’économie du capital et des ses modalités de destructions des êtres et du monde naturel. Cette forme peut paraître étrange et contraignante. Elle est appelée à s’ajuster. Si elle est inhabituelle, c’est aussi parce que les formes habituelles com-portent majoritairement derrière leur normalité des coûts humains et matériels destructeurs. Faire autrement n’est pas chose aisée. Nous travaillons à rendre la lecture la plus agréable possible dans ce faisceau de contraintes et de préoccupations afin que l’objet ne soit pas en contradiction avec les idées qu’il tente de diffuser.